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G8 Centre
Finance Ministers' Meetings
Déclaration des ministres des finances et
des gouverneurs des banques centrales des pays du G-7, 30 Octobre 1998
(traduction non officielle)
English
Les problèmes financiers qui ont débuté en Asie l'an dernier ont révélé
des faiblesses dans les nouveaux marchés et dans le système financier
international.
Lors de notre réunion du 3 octobre, tenue à Washington, nous, les ministres
des Finances et gouverneurs des pays du G-7, avons convenu de l'importance
d'intensifier
notre collaboration pour relever les défis de l'heure ainsi que de la nécessité
d'entreprendre rapidement des efforts communs portant sur une vaste gamme de
réformes
destinées à renforcer le système financier international. Nos dirigeants ont
annoncé
aujourd'hui un accord prévoyant à cette fin un certain nombre de mesures de
suivi, que
nous mettrons en uvre aussi rapidement que possible.
Relever les défis de l'heure
Nous accueillons favorablement l'évolution positive survenue depuis notre
réunion du 3 octobre. Comme nous l'avions indiqué au sortir de cette réunion,
nous
réitérons notre engagement à créer et à maintenir les conditions propices à une
croissance forte, découlant de la demande intérieure, ainsi qu'à la stabilité
financière de nos économies respectives. Les autorités compétentes continueront
à
faire preuve de vigilance à la lumière des changements touchant l'équilibre des
risques
à l'échelle mondiale. D'importants progrès ont aussi été réalisés dans d'autres
domaines :
- nous accueillons favorablement les mesures positives qui ont été prises
en
vue de la mise en uvre du relèvement des quotes-parts du Fonds
monétaire
international (FMI) et des nouvelles dispositions d'emprunt. Nous demandons
que ces
mesures soient mises en uvre aussitôt que possible. Ensemble, elles
fourniront au
FMI des ressources additionnelles de 90 milliards de dollars qui devraient
servir à
assurer la stabilité du système financier international;
- en consultation avec nos partenaires, nous nous engageons en outre à
augmenter au besoin les ressources du Fonds en activant les nouvelles
dispositions
d'emprunt et les dispositions d'emprunt générales;
- en Europe, il sera nécessaire de faire avancer les réformes
structurelles
et, en Europe continentale, de se préparer pour l'euro et de réduire le
chômage pour
appuyer les conditions propices à une demande intérieure vigoureuse;
- au Japon, la législation visant le secteur bancaire a maintenant été
adoptée, un progrès important dans le processus de renforcement du système
financier.
Les autorités japonaises ont exprimé clairement leur intention de prendre, de
façon
urgente, des mesures promptes et efficaces pour boucler le processus, y
compris la
recapitalisation des banques, à des conditions appropriées. Cette mesure,
combinée à
une stimulation soutenue de la demande intérieure, est une condition
préalable
essentielle pour restaurer la confiance des marchés et la croissance, non
seulement au
Japon, mais dans l'ensemble de la région asiatique;
- aux États-Unis, il sera important de poursuivre le maintien de saines
politiques favorisant une croissance solide et une faible inflation;
- les engagements du Gouvernement du Brésil au chapitre des politiques,
engagements que nous entreprendrons d'appuyer, avec la communauté
internationale;
- les progrès réalisés dans plusieurs pays d'Asie pour mettre en place
les
fondements du redressement;
- face aux circonstances actuelles exceptionnelles des marchés
financiers
internationaux, nous avons convenu de la nécessité de nouvelles dispositions,
renforcées, pour faire face à la «contagion» des marchés;
- l'élément central de cet effort serait un mécanisme amélioré de
réserves
supplémentaires du FMI, offrant une marge de crédit conditionnelle à
court terme à
l'intention des pays qui mettent vigoureusement en uvre les
politiques approuvées
par le FMI. On pourrait avoir recours à ce mécanisme en cas de besoin
et celui-ci
comporterait des taux d'intérêt appropriés et des échéances plus
courtes;
- le mécanisme serait assorti d'une participation adéquate du secteur
privé;
- lorsque les circonstances s'y prêtent, le mécanisme pourrait être
complété, selon
le cas, par un financement bilatéral limité, activé de pair avec celui
du FMI. Il
appartiendrait en dernier lieu à chacun des gouvernements du G-7 et aux
autres
gouvernements concernés de décider, dans chacun des cas, de la
nécessité d'une telle
disposition bilatérale, selon le cas;
- nous accueillons également favorablement le nouveau mécanisme
d'urgence de
la Banque mondiale, destiné à offrir un financement additionnel, à des
conditions
spéciales, aux groupes les plus vulnérables de la société ainsi qu'à
restructurer le
secteur financier. Nous constatons avec plaisir les progrès que la Banque
mondiale a
réalisés dans l'élaboration de ce mécanisme. Nous appuyons également le
recours plus
fréquent aux garanties de prêts afin d'encourager une participation accrue
du secteur
privé dans le financement des marchés naissants.
Réforme du système financier international
À la suite de discussions approfondies, y compris des discussions avec des
collègues d'autres économies industrielles et de nouvelles économies de marché,
nous,
les ministres des Finances et les gouverneurs des banques centrales des pays du
G-7, avons
convenu des réformes particulières suivantes pour renforcer le système
financier
international. Nous nous sommes entendus pour faire avancer ces réformes par
nos propres
actions et au sein des institutions et des tribunes internationales
appropriées. Ces
réformes visent : à accroître la transparence et l'ouverture du système
financier
international; à préciser et à diffuser des principes, normes et codes de
pratiques
internationaux; à renforcer les mesures incitatives pour le respect de ces
normes
internationales; ainsi qu'à renforcer l'aide publique pour aider les pays en
développement à renforcer leurs infrastructures économiques et financières. Les
réformes portent aussi sur des politiques et des processus visant à garantir la
stabilité et à améliorer la surveillance du système financier international. En
fin de
compte, elles ont pour but de réformer les institutions financières
internationales,
comme le FMI, tout en renforçant la collaboration entre les pays industrialisés
et les
pays en voie de développement.
Prévention des crises
Transparence et procédés d'élaboration des politiques
Nous convenons de la nécessité d'une plus grande transparence et d'une plus
grande ouverture dans les activités financières de chacun des pays, des
institutions
financières et commerciales et des institutions financières internationales. La
pierre
angulaire à ce chapitre réside dans des principes, normes et codes de pratiques
renforcés et plus détaillés, acceptés à l'échelle internationale, ainsi que
dans une
surveillance internationale plus étendue de leur mise en uvre.
Nous convenons que le secteur public devra faire preuve d'une plus grande
transparence dans l'élaboration des politiques économiques et la divulgation
des
statistiques et grands indicateurs économiques. C'est pourquoi nous nous
engageons à :
- respecter le code de bonnes pratiques sur la transparence financière du
FMI;
- respecter un code de conduite en matière de politiques monétaires et
financières, accepté internationalement. Nous pressons le FMI de compléter
ses travaux
sur ce code d'ici les réunions annuelles du printemps de 1999;
- diffuser de façon régulière de l'information opportune sur la
situation
globale des liquidités en devises de nos administrations publiques, et à
travailler en
collaboration pour améliorer la cueillette et la diffusion d'information
semblable
portant sur le secteur financier et le secteur des entreprises;
- appuyer les efforts amorcés au sein du FMI en vue d'en arriver à des
décisions, d'ici à la fin de 1998, sur les étapes requises pour renforcer les
normes
spéciales de diffusion des données, en offrant entre autres des
renseignements plus
détaillés sur les réserves, et améliorer la statistique sur la dette
extérieure et la
situation des pays au chapitre des placements internationaux.
Des normes de transparence semblables sont requises dans le secteur privé.
Nous invitons :
- l'OCDE, conjointement avec la Banque mondiale et d'autres organismes de
réglementation, à compléter ses travaux entourant un code de principes de
gouvernance
et de structure d'entreprise, d'ici la réunion ministérielle de mai 1999;
- l'IASC à finaliser, d'ici les premiers mois de 1999, sa proposition
portant
sur une gamme complète de normes comptables acceptées internationalement;
l'OICV, l'IAIS
et le Comité de Bâle devraient revoir ces normes en temps voulu;
- les comités appropriés, dont le siège est à la Banque des règlements
internationaux, conjointement avec les pays des marchés naissants, les
autorités
nationales et d'autres organismes pertinents des secteurs privé et public, à
étudier la
question de normes de transparence et de divulgation appropriées pour les
institutions
financières privées actives dans les mouvements internationaux de capitaux,
telles que
les banques d'investissement, les fonds de couverture et d'autres grands
investisseurs.
Nous nous engageons à nous efforcer de faire en sorte que les institutions
privées de nos pays respectent ces principes, normes et codes de pratiques.
Nous invitons :
- tous les pays participant aux marchés financiers mondiaux à s'engager de
la
même façon à respecter ces codes et normes reconnus internationalement;
- le FMI à surveiller, en étroite collaboration avec les organismes
d'établissement des normes, la mise en uvre de ces codes et normes, au
titre de ses
fonctions normales de surveillance en vertu de l'Article IV;
- le FMI à publier, en temps opportun et de manière systématique, les
résultats de sa surveillance de la mesure dans laquelle chacun de ses pays
membres
s'acquitte des codes et des normes sur la transparence et la divulgation
reconnus
internationalement, par le biais d'un rapport sur la transparence;
- le Fonds, la Banque mondiale, l'OCDE et les organisations
internationales de
réglementation et de supervision à travailler étroitement ensemble en vue de
fournir
des conseils et, le cas échéant, de l'aide aux pays pour les aider à
respecter ces
codes et normes reconnus internationalement. Le secteur privé doit également
s'engager
de façon adéquate dans la gestion et le règlement des crises.
Stabilité du système financier international
Nous convenons que de meilleurs processus sont nécessaires pour surveiller
et
promouvoir la stabilité du système financier international et pour que les
institutions
financières internationales, en étroite collaboration avec les organismes
internationaux
de supervision et de réglementation, exercent une surveillance des secteurs
financiers
nationaux et de leurs régimes de réglementation et de supervision en ayant
accès à
toute l'information nécessaire.
Nous convenons en conséquence :
- d'appuyer la mise en place d'un processus de surveillance renforcée du
secteur financier, en ayant recours aux compétences nationales et
internationales en
matière de réglementation et de supervision, entre autres par un processus
d'examen des
pairs, de même qu'à la surveillance normale par le FMI de ses pays membres,
en vertu de
l'Article IV;
- de rapprocher, à cette fin, les institutions internationales clés et
les
autorités nationales clés concernées par la stabilité du secteur financier,
pour
qu'elles collaborent et coordonnent mieux leurs activités touchant la gestion
et
l'élaboration des politiques destinées à promouvoir la stabilité et à réduire
les
risques systémiques du système financier international, et pour qu'elles
échangent plus
régulièrement de l'information sur les risques présents dans le système
financier
international.
Lors de notre rencontre du 3 octobre, nous avons demandé à M. Tietmeyer de
consulter
les organismes internationaux pertinents au sujet de ces réformes et nous
attendons avec
impatience ses conclusions.
Nous invitons les autres pays participant aux marchés financiers mondiaux à
donner leur appui à l'établissement et au fonctionnement de ce processus.
Nous nous engageons à renforcer, dans nos propres pays, l'accent mis dans
la
réglementation sur les systèmes de gestion des risques et les normes de
prudence des
institutions financières et, en particulier, à examiner les implications
découlant de
l'exploitation d'organisations financières internationales de levier, comme les
fonds de
couverture et les institutions extraterritoriales. Nous invitons les autres
pays
participant aux marchés financiers mondiaux à prendre des mesures
semblables.
En outre, au titre du processus visant à mettre au point de meilleurs moyens
de faire face aux crises, nous invitons :
- le secteur privé à adopter des «clauses d'action collective» pour
faciliter une restructuration ordonnée, et nous étudierons le recours à ces
clauses
dans nos propres émissions d'obligations garanties et quasi garanties;
- la Banque mondiale, en collaboration avec le FMI et les autres
banques de
développement multilatérales, à collaborer avec leurs membres à la mise en
place de
mécanismes efficaces d'insolvabilité et de rapports débiteur-créancier;
- le FMI à donner suite à l'affirmation récemment réitérée du Conseil
exécutif à l'égard de sa politique de prêts aux pays ayant des arriérés, sous
certaines conditions soigneusement pesées et sur une base individuelle. Nous
demanderons
à nos directeurs exécutifs de surveiller attentivement l'application de cette
politique
dans l'environnement actuel;
- le secteur privé à faire fond de son expérience auprès de certains
pays
des nouveaux marchés pour élaborer des mécanismes de financement conditionnel
axés sur
le marché, dont les conditions pourraient prévoir soit une plus grande
souplesse des
versements, soit la garantie d'un nouveau financement dans l'éventualité
d'une
évolution négative des marchés.
Nous reconnaissons que l'ouverture des marchés financiers dans les nouvelles
économies doit se faire avec soin et de manière bien enchaînée pour que ces
pays
profitent d'une intégration plus étroite à l'économie mondiale. Les secteurs
financiers et les régimes de réglementation et de supervision, en particulier,
doivent
être vigoureux et capables de faire face aux risques. Les institutions
financières
internationales devraient jouer un rôle constructeur dans le processus
d'ouverture, d'une
façon ordonnée, du compte de capital.
Nous convenons qu'on doit accorder plus d'attention en temps de crise aux
effets des ajustements économiques sur les groupes les plus vulnérables de la
société.
C'est pourquoi nous invitons la Banque mondiale à élaborer, de façon urgente,
des
principes généraux de bonnes pratiques de politique sociale, en consultation
avec
d'autres institutions pertinentes. On devrait s'inspirer de ces principes lors
de
l'élaboration de programmes d'adaptation aux crises.
Réformes du FMI
Comme nos directeurs exécutifs au sein du FMI l'ont exposé, nous avons
convenu d'appuyer un plus large éventail de réformes visant à améliorer
l'efficacité
du FMI, portant entre autres sur la transparence et la reddition de comptes du
FMI, les
modifications aux politiques de prêts, les conditions de prêts et les
améliorations des
clauses de conditionnalité.
Nous invitons en particulier :
- toutes les institutions financières internationales à adopter une
opinion
favorable face à la communication de l'information, sauf lorsque cela
pourrait menacer la
confidentialité;
- le FMI à élaborer un mécanisme officiel d'évaluation systématique,
comprenant l'apport de commentaires de l'extérieur, au sujet de l'efficacité
de son
fonctionnement, ses programmes, ses politiques et ses procédures.
Les prochaines étapes
Nous convenons de prendre immédiatement les mesures auxquelles nous nous
sommes engagés. Celles-ci renforceront les fondements du système financier
international
tout en aidant les pays touchés par la crise à trouver des moyens de surmonter
leurs
difficultés actuelles.
De plus, nous devons élargir nos efforts pour renforcer le système
financier international. Notre but est de créer un système financier
international
adapté au XXIe siècle, qui tire pleinement profit de tous les
avantages
qu'offrent les marchés mondiaux sur les mouvements de capitaux, réduit les
risques de
perturbations et offre une meilleure protection aux groupes les plus
vulnérables, ainsi
que de promouvoir la stabilité monétaire internationale, un élément clé d'un
système
financier international stable. Nous amorcerons d'autres travaux dans un
certain nombre
d'autres domaines importants, de manière à préciser les étapes concrètes à
franchir
afin de renforcer l'architecture financière internationale. Ces efforts portent
entre
autres sur :
- l'examen, en plus des mesures déjà décrites, de l'ampleur que pourrait
prendre le renforcement de la réglementation dans les pays industrialisés,
afin
d'encourager une analyse solide et une évaluation soigneuse des risques et
des avantages,
y compris l'étude de normes adéquates de transparence et de divulgation pour
tous les
participants des marchés financiers;
- le renforcement accru des règles de prudence et des systèmes
financiers
dans les marchés naissants, en étudiant l'ampleur que pourraient prendre les
mesures
destinées à accroître le ressort des systèmes financiers et à promouvoir
l'adoption
de normes et de bonnes pratiques à l'échelle internationale, en maximisant
par exemple
la portée de la discipline financière et des autres mesures légales et
réglementaires
pour motiver les pays à adopter et à mettre en application les normes et
pratiques
internationales;
- l'étude des éléments nécessaires au maintien de systèmes de change
que
peuvent soutenir les marchés naissants, entre autres des politiques
macroéconomiques
cohérentes favorisant la stabilité dans chacun des pays et dans l'ensemble du
système;
- l'élaboration de nouveaux moyens de faire face aux crises, en
explorant les
possibilités de nouvelles structures pour les modalités financières
officielles,
lesquelles tiendraient compte de l'évolution des marchés modernes, et en
étudiant de
nouvelles méthodes pour la coordination entre organismes internationaux et
autorités
nationales pertinentes et la participation du secteur privé aux efforts pour
juguler et
résoudre les crises, y compris par le recours à des techniques de financement
innovatrices;
- le renforcement et l'amélioration du rôle du FMI dans la prévention
et la
résolution des crises; et l'élaboration de propositions pour le renforcement
des
comités intérimaire et du développement du FMI et de la Banque mondiale;
- la réduction du coût des crises financières sur le plan humain et
l'encouragement de l'adoption de politiques protégeant mieux les groupes les
plus
vulnérables de la société.
La réforme du système financier international va dans l'intérêt de tous
les pays et c'est pourquoi tous doivent participer à ce processus. Nous nous
engageons
donc à entreprendre de vastes consultations dans l'ensemble de la communauté
internationale, et plus particulièrement auprès des pays des nouveaux marchés
et des
autres pays industrialisés, en vue d'édifier un large consensus à l'appui de
cette
déclaration et d'encourager les autres pays à prendre des mesures semblables.
En
conséquence, nous :
- demanderons aux institutions et aux organisations internationales
pertinentes de
faire progresser les propositions qui précèdent et de nous faire rapport à ce
sujet
d'ici les réunions du printemps;
- discuterons de ces questions dans d'autres tribunes internationales
pertinentes, y
compris le Comité intérimaire.
Nous nous rencontrerons au besoin pour surveiller les progrès accomplis, tel
que prévu lors de notre réunion de Washington. Nous ferons rapport aux chefs du
G-7
avant leur réunion à Cologne, au sujet :
- des effets des mesures immédiates sur le rétablissement de la stabilité
du
système financier international;
- des progrès dans la mise en uvre des réformes destinées à
améliorer la
transparence et à prévenir les crises, réformes dont nous avons convenu et
que nous
avons énoncées ci-dessus;
- de nos propositions d'action dans les domaines justifiant de plus amples
travaux,
tel qu'énoncé ci-dessus.
Source: Ministère des
Finances du Canada.
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