Les ministres des Finances du Groupe des Sept (G-7) ont discuté du récent rapport du Groupe d'action financière sur le blanchiment des capitaux (GAFI), qui a rendu public son examen des règles et pratiques de 29 pays et territoires. Le GAFI a recensé 15 administrations non coopératives qui n'ont pas pris de mesures adéquates pour combattre le blanchiment d'argent à l'échelle internationale. De concert avec les autres membres du GAFI, les ministres ont annoncé la diffusion d'avis à l'intention de leurs institutions financières nationales pour les informer des mesures prises par le GAFI et leur recommander de procéder à un examen minutieux des transactions mettant en cause les administrations en question. Cette réaction coordonnée et multilatérale à l'égard du blanchiment d'argent à l'échelle mondiale représente une étape qui fera date, témoignant d'un nouvel engagement international de refréner l'abus financier partout dans le monde.
La mondialisation de l'économie a certes ouvert des possibilités sans précédent au chapitre des affaires légitimes et des finances, mais elle a aussi facilité la création de réseaux internationaux de blanchiment d'argent sur lesquels repose le financement des activités terroristes, du trafic de drogues, du crime organisé et de la corruption de fonctionnaires étrangers. Les avis ont pour but d'informer leurs institutions financières nationales des risques qu'elles courent à ce sujet dans les administrations recensées, et à protéger leurs systèmes financiers de la corruption liée au blanchiment d'argent.
Les ministres des Finances du G-7 ont souligné l'importance du maintien d'un dialogue continu avec les pays et territoires recensés et, le cas échéant, d'une aide technique afin de les aider à prendre des mesures concrètes pour rendre leur régime de lutte contre le blanchiment d'argent conforme aux normes internationales. Quand ces mesures seront concrétisées, chaque pays du G-7 révisera ou révoquera, s'il y a lieu, les avis en cours. Cependant, au moment opportun, les ministres envisageront également de prendre d'autres contre-mesures à l'égard des administrations qui ne participent pas à part entière à la lutte internationale contre le blanchiment des capitaux, y compris la possibilité de restreindre les transactions financières avec ces administrations ou de poser des conditions s'y rapportant, et de restreindre l'aide des institutions financières internationales à ces administrations ou de poser des conditions à cet égard.
À l'instar des mesures récentes adoptées par le Forum sur la stabilité financière (catégoriser les centres financiers extraterritoriaux selon la qualité perçue de la supervision et du degré de coopération concernant la réglementation) et par l'OCDE (lutter contre la concurrence fiscale dommageable), les mesures prises par le GAFI traduisent un nouvel engagement international de restreindre les abus dans le secteur financier partout dans le monde. Ces mesures représentent une étape cruciale dans le cadre des efforts entrepris afin que la mobilité mondiale du capital demeure une force positive solide pour la croissance économique et la prospérité dans le monde entier.
Source: Ministère des Finances Canada.
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