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Le G8 s'est engagé de longue date en faveur du développement de l'Afrique et l'Afrique est à nouveau une priorité du programme du sommet du G8 d'Heiligendamm. À l'heure où les gouvernements africains poursuivent les réformes nécessaires, les partenaires du développement travaillent à la mise en oeuvre coordonnée de leurs engagements dans les délais prévus. Alors que nous sommes à mi-parcours de la période de réalisation des Objectifs du Millénaire pour le développement, il apparaît clairement que tous les acteurs doivent intensifier leurs efforts.
Le G8 a apporté son ferme soutien à l'émergence d'un nouveau paysage institutionnel sur le continent africain, organisé autour de l'Union africaine (UA), de son programme du NEPAD, des communautés économiques régionales et d'une Banque africaine de développement renforcée, ainsi que des nouveaux piliers de la gouvernance panafricaine, tels que le Parlement panafricain, la Cour africaine des droits de l'homme et des peuples et le mécanisme africain d'examen par les pairs (MAEP). De nouveaux acteurs s'impliquent de plus en plus en Afrique et parallèlement, le Forum pour le partenariat avec l'Afrique et le CAD de l'OCDE pourraient fournir une bonne plate-forme de dialogue. Le G8 progresse en étroite coordination avec les politiques de développement nationales et régionales et la mise en oeuvre du Programme de Paris.
Vingt-six pays ont adhéré au mécanisme africain d'examen par les pairs auquel certains partenaires du G8 ont contribué financièrement pour aider certains pays durant le processus. Trois pays ont achevé ce processus et l'examen par les pairs a commencé dans treize autres pays. Les pays du G8 ont soutenu les processus démocratiques, notamment en réalisant des missions d'observation électorale. Certains partenaires du G8 ont soutenu le lancement en 2006 du Plan d'action de la Banque mondiale sur l'égalité des sexes, qui met l'accent sur l'accès des femmes à l'indépendance économique et qui constitue un instrument de promotion de l'égalité des sexes. Les pays du G8 ont soutenu les acteurs étatiques et non-étatiques dans la mise en oeuvre de la Convention des Nations Unies contre la corruption qui a été ratifiée par plus de 40 États africains. Certains partenaires du G8 ont apporté leur soutien à l'Initiative pour la transparence dans les industries d'extraction (EITI), en contribuant 7,5 millions de dollars au profit de 18 pays africains, et d'autres pays entendent se joindre au groupe des donateurs de l'EITI.
Le G8 a soutenu la création de la Force africaine en attente (FAA) en s'attachant à définir des stratégies et des orientations dans des domaines tels que la logistique, la communication et les composantes civiles des opérations de soutien à la paix et d'autres opérations. Des opérations de soutien à la paix dirigées par l'UA sont en cours au Darfour/Soudan (MUAS) et, plus récemment, en Somalie (AMISOM). La prochaine étape importante est d'élaborer des stratégies à long terme et des mécanismes de financement fiables. Le Comité des Sages a été créé officiellement et des progrès sont également en cours concernant la feuille de route pour le renforcement du système d'alerte rapide continental'. Les pays du G8 ont promis des dons au Fonds des Nations Unies pour la paix lancé en octobre 2006. Ils ont également apporté leur ferme soutien aux mesures prises par plusieurs pays africains pour durcir leurs lois concernant l'accumulation et le trafic d'armes illicites d'armes légères et de petit calibre (ALPC).
Les pays du G8 se sont concentrés sur une série de mesures diverses pour faciliter la croissance économique et l'investissement en Afrique, notamment le micro-crédit, l'aide aux institutions pour le développement du secteur privé et le soutien aux réformes structurelles destinées à améliorer le climat des affaires. Ils sont convenus de continuer à soutenir les initiatives qui, individuellement ou collectivement, améliorent le climat d'investissement, telles que l'initiative pour le soutien renforcé au secteur privé en Afrique, le Service-conseil pour l'investissement étranger de la SFI, l'Initiative conjointe du NEPAD et de l'OCDE en faveur des investissements en Afrique et le Fonds pour l'amélioration du climat de l'investissement. 'Le G8 a augmenté les ressources et les contributions financières dont bénéficie le Consortium pour les infrastructures en Afrique qui encourage l'efficacité en améliorant la coordination entre les donateurs. Une conclusion fructueuse des négociations du cycle commercial de Doha de l'Organisation mondiale du commerce est primordiale, de même que des progrès concernant l'accès en franchise de droit et de contingent pour les PMA, la simplification des règles d'origine et les engagements relatifs à l'aide pour le commerce. Le G8 devrait accroître son soutien au Programme intégré pour le développement de l'agriculture en Afrique.
La communauté internationale a promis d'oeuvrer en vue de l'accès universel à la prévention, aux traitements, aux soins et aux services d'appui dans la lutte contre le VIH/sida d'ici à 2010. Nous devons relancer nos efforts pour lutter contre la féminisation de la pandémie, et notamment la transmission mère-enfant. À ce jour, le Fonds mondial de lutte contre le VIH/sida, la tuberculose et le paludisme a versé 7,6 milliards de dollars à 136 pays. Il aura besoin des contributions pluriannuelles nécessaires en coordination avec les autres donateurs pour pouvoir continuer à travailler efficacement. Le G8 doit soutenir les efforts africains de renforcement plus général des systèmes de santé notamment par un appui aux plans à long terme et une meilleure coordination institutionnelle. En ce qui concerne l'éducation, 19 pays africains ont vu leurs plans pour l'éducation approuvés par l'Initiative de financement accéléré de l'Éducation pour tous et en mai 2007, 14 reçoivent des financements pour mettre en oeuvre leurs plans. Le G8 devrait réaffirmer sa volonté d'aider les pays bénéficiant de l'Initiative de mise en oeuvre accélérée à mettre en place des capacités durables et à trouver les ressources nécessaires à la mise en oeuvre de leurs stratégies durables pour l'éducation.
Le G8 a souligné qu'il était important de travailler avec les pays en développement sur les questions liées au changement climatique et la mise en oeuvre de stratégies d'adaptation. Le G8 soutiendra les mesures qui facilitent l'accès à l'eau, à l'assainissement et à l'énergie. Il devra également aider à assurer la transition vers l'énergie propre en apportant son soutien aux composantes africaines du cadre d'investissement pour une énergie propre et étudier la possibilité de renforcer la participation des Africains aux flux d'investissement en faveur de l'énergie propre. Le G8 soutient l'Afrique dans sa volonté de promouvoir un approvisionnement et une consommation énergétiques durables et sûrs, à un coût abordable, ainsi qu'une coopération en vue d'une gestion durable et de la préservation de la biodiversité.
De nombreux pays africains bénéficient déjà d'une annulation de 100 % de la dette dans le cadre de l'initiative en faveur des pays pauvres très endettés (PPTE) et de l'initiative d'allégement de la dette multilatérale (IADM). Dix-huit pays africains ont déjà bénéficié d'une annulation de 100 % de leur dette en vertu de l'IADM et quinze autres pays africains bénéficieront d'une annulation similaire lorsqu'ils rempliront les conditions requises. Nous continuerons de travailler avec d'autres donateurs pour honorer l'engagement de Gleneagles de doubler l'aide à l'Afrique : apporter une contribution de 25 milliards de dollars supplémentaires dans le cadre d'une augmentation annuelle mondiale estimée par l'OCDE à 50 milliards de dollars d'ici 2010.
Nous nous considérons comme des partenaires fidèles de l'Afrique et nous continuerons de travailler pour mettre en oeuvre notre engagement envers elle. Les réformes africaines ne réussiront que si les Africains se les approprient véritablement, au niveau panafricain, régional et national. Nous voulons intensifier encore ce partenariat. Nous devons continuer à travailler à des mécanismes de coopération, au niveau des institutions et des instruments, dans le respect de l'appropriation par les Africains et conformément au programme de Paris. Le Forum pour le partenariat avec l'Afrique doit être encore renforcé pour devenir l'instance prioritaire du dialogue politique de haut niveau permettant d'identifier les domaines d'action commune et être reconnu comme étant le lieu où chacun rend compte. Lors du 8ème Forum pour le partenariat avec l'Afrique qui s'est tenu à Berlin, nous avons discuté avec nos partenaires africains des recommandations importantes concernant la lutte contre le changement climatique, l'investissement, la paix et la sécurité, ainsi que l'égalité des sexes. Nous, représentants personnels pour l'Afrique, devons intensifier notre action collective pour réaliser tout le potentiel du dialogue G8-Afrique.
Source: Présidence de la République française
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