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University of Toronto

Déclarations et plans d'action

Déclarations de Saint-Petersbourg


Le point sur l'Afrique

Saint-Petersbourg, 16 juillet 2006

• Voir Annexe

Nos engagements

Depuis la fin des années 1990, les Sommets du G8 accordent la priorité à. L'année dernière, à Gleneagles, le G8 a souscrit à une série de mesures additionnelles visant à réduire la pauvreté et à soutenir un développement durable en Afrique. Nous continuons à oeuvrer de concert avec l'Afrique, notamment en soutien à l'Union africaine (UA) et au Nouveau Partenariat pour le développement de l'Afrique (NEPAD), avec un accent particulier, cette année, sur les maladies infectieuses, l'éducation et la sécurité énergétique. Ce document rend compte des progrès réalisés dans la mise en oeuvre des engagements pris par le G8 au regard de l'Afrique, depuis le dernier Sommet, tout en tenant compte de l'importance cruciale que les Africains prennent eux-mêmes en main les efforts de réforme.

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Les progrès à ce jour

Paix et stabilité : Nous avons renforcé notre soutien aux efforts africains visant à bâtir une Afrique pacifique et stable, y compris à la mise en place de la Force africaine en attente (FAA), et apporté une aide logistique et financière à l'élaboration de politiques de nature à renforcer la capacité d'action globale des organisations africaines face aux conflits sur le continent. Nous avons fourni un financement, du matériel, du personnel et une assistance technique à la Mission de l'UA au Darfour, et nous sommes prêts à apporter notre soutien à une force des Nations Unies, appelée à prendre la relève de l'UA sur le terrain. Nous avons aidé à la mise sur pied de plusieurs centres de formation internationaux en Afrique et dans d'autres régions du monde. Nous prenons acte du rapport, présenté par de hauts responsables du G8 et d'autres donateurs aux ministres des Affaires étrangères du G8, sur le renforcement de la capacité africaine de maintien de la paix, y compris sur la création du Centre d'excellence pour les services policiers chargés de la stabilité (COESPU), à Vicence. Nous faisons des progrès vers la réalisation de l'engagement, pris à Sea Island, de former 75 000 soldats de maintien de la paix à travers le monde d'ici à 2010, avec un accent particulier sur l'Afrique.

À Gleneagles, nous avons souligné l'importance de la paix comme condition préalable au développement et nous nous sommes engagés à aider les États africains fragiles à se relever des crises et des conflits. Des progrès importants ont été réalisés en Afrique dans ce domaine. Nous avons pris des mesures pour aider les pays au sortir d'un conflit et avons plaidé avec force en faveur de la création, en décembre, de la Commission de la consolidation de la paix des Nations Unies. Nous avons oeuvré en faveur d'une action plus rapide et efficace face aux crises humanitaires provoquées par des conflits, par le lancement, en mars 2006 du Fonds central de secours des Nations Unies, pour lequel les pays du G8 et d'autres donateurs se sont engagés à verser 264 millions de dollars; 92 millions de dollars ont déjà été versés pour des situations d'urgence dans la Corne de l'Afrique, au Darfour, en République démocratique du Congo, au Tchad, au Niger, en Côte d'Ivoire et au Burundi. Au cours de la dernière année, avec le concours de dirigeants locaux et de la communauté internationale, les donateurs ont aidé à éviter des famines dans l'Est et le Sud de l'Afrique, où plus de 26 millions de personnes étaient exposées à un tel risque.

Promotion de la bonne gouvernance : Avec nos partenaires internationaux, nous avons veillé à l'entrée en vigueur de la Convention des Nations Unies contre la corruption, en décembre 2005 : 22 pays africains et 3 pays du G8 l'ont ratifiée. Par ailleurs, 25 pays africains adhèrent au Mécanisme africain d'examen par les pairs, et trois d'entre eux ont achevé le processus. Grâce à l'Initiative de transparence des industries extractives (EITI), à laquelle 15 pays africains et 23 entreprises participent, il a été possible de réaliser des progrès louables vers une plus grande transparence et imputabilité, y compris dans les secteurs pétroliers et gaziers. À l'OCDE, nous avons réussi à renforcer sensiblement les normes anti-corruption applicables au crédit à l'exportation et aux garanties de crédit.

Investir dans les gens : Dans le prolongement des engagements pris à Gleneagles, l'année dernière, le G8 et d'autres partenaires internationaux ont entériné une déclaration politique lors de la réunion de haut niveau des Nations Unies sur le VIH/sida, en juin, dans laquelle ils s'engagent à intensifier les efforts vers l'accès universel à des programmes de prévention, de traitement, de soins et de soutien globaux d'ici à 2010; ils s'engagent en outre à prendre des mesures pour mobiliser des ressources additionnelles face au sida, sur la base des estimations d'ONUSIDA, selon qui il faudra apporter une contribution annuelle de 20 à 23 milliards de dollars d'ici à 2010. Le Fonds mondial est un instrument majeur de la lutte contre le VIH/sida. Avec les autres donateurs et intervenants, nous allons tenter de mobiliser les fonds nécessaires pour la période de reconstitution 2006-2007, et exhortons toutes les parties concernées à contribuer activement à l'élaboration d'une stratégie quadriennale visant à établir une base solide pour la conduite des activités du Fonds dans les années à venir. Nous nous employons à mettre en oeuvre le plan d'action mondial de lutte contre la tuberculose, lancé en janvier 2006, et le Plan stratégique mondial d'éradication du paludisme, lancé en novembre 2005. De même, nous nous sommes engagés à verser 210 millions de dollars pour financer l'éradication de la polio en 2006. S'il est possible de combler les besoins financiers restants, nous pourrons mettre fin à la transmission de la polio en Afrique.

Nous aidons nos partenaires africains à fournir, comme ils se sont engagés à le faire, un accès gratuit à l'éducation primaire d'ici à 2015. Nous apportons notre soutien à la mise en oeuvre de l'Initiative accélérée en faveur de l'éducation pour tous, exposée dans notre document sur l'éducation adopté à ce Sommet. Nous nous réjouissons de l'adoption par les ministres africains, en septembre 2005, du Plan d'action pour la science et la technologie, qui aidera à former des professionnels qualifiés pour les secteurs privé et public en Afrique.

Dans le secteur de l'eau, nous appuyons une coopération renforcée entre les organisations responsables du bassin fluvial africain, et apportons notre concours au Conseil des ministres africains chargés de l'eau, ainsi qu'au rôle d'impulsion joué par la Banque africaine de développement dans ce secteur crucial. Nous contribuons aux efforts visant à améliorer l'efficacité de l'aide consentie au secteur africain de l'eau.

Promotion de la croissance : Nous poursuivons nos efforts pour aider l'Afrique à s'engager sur la voie d'une prospérité durable par le biais du commerce. Lors de la Conférence ministérielle de l'OMC de décembre 2005, nous sommes convenus d'éliminer toutes les formes de subventions à l'exportation pour le coton en 2006; de mettre fin à toutes les formes de subventions pour les exportations agricoles; de discipliner toutes les mesures à l'exportation ayant une incidence équivalente d'ici la fin de 2013; d'autoriser l'accès en franchise de droits et non contingenté d'au moins 97 % des produits en provenance des pays les moins développés (PLMD), sous réserve de l'aboutissement du Cycle de Doha; et d'aider les pays en développement dans leurs efforts pour renforcer leurs capacités commerciales. Nous réaffirmons en outre que des dispositions prévoyant un traitement spécial et différencié sont une partie intégrante des accords de l'OMC.

Nous aidons l'Afrique à construire les routes, les chemins de fer, l'infrastructure énergétique et les autres ouvrages nécessaires à la croissance, y compris par notre soutien au Consortium pour l'infrastructure en Afrique, lancé en octobre 2005, qui a déjà trouvé et obtenu un financement pour 11 projets régionaux réalisés au titre Plan d'action sur le court terme (SPAP) du NEPAD, et cela, à hauteur de 740 millions de dollars. Nous aidons l'Afrique à attirer des capitaux privés et des investissements étrangers de nature à stimuler la croissance, y compris dans le cadre de l'Initiative pour l'investissement en Afrique NEPAD-OCDE, du Programme d'aide renforcé du secteur privé pour l'Afrique, et du Mécanisme pour l'investissement face aux changements climatiques, lancé au Sommet économique mondial, en juin. Nous continuons à apporter un soutien important au développement de l'agriculture en Afrique. De plus en plus, le Programme pour le développement de l'agriculture en Afrique (CAADT) de l'AU et du NEPAD sert de cadre à une action collective en ce domaine.

Financement du développement : Nous nous attachons en outre à remplir nos engagements importants en matière d'aide au développement, qui, avec ceux des autres donateurs, se traduiront par une augmentation de l'aide publique au développement (APD) consentie à l'Afrique, de l'ordre de 25 milliards de dollars par année d'ici à 2010, étant entendu que l'APD à l'échelle de la planète s'élèvera à 50 milliards de dollar par an selon l'OCDE. L'OCDE estime en outre que l'APD en provenance de pays membres du Comité d'aide au développement a augmenté de 31 % en 2005, passant à 107 milliards $US, et que 75 % de ce montant provenaient de membres du G8. De plus, étant donné que les ressources privées sont nettement supérieures à celles des fonds publics et qu'elles peuvent avoir des conséquences favorables sur le développement, nous prenons des mesures pour aider les pays africains à mobiliser tout l'éventail des moyens financiers applicables au développement, comme convenu dans le Consensus de Monterrey.

Par ailleurs, nos efforts pour alléger le fardeau de la dette des pays les plus pauvres progressent. Le Fonds monétaire international (FMI) et l'Association internationale de développement (IDA) ont donné suite à la proposition du G8 d'annuler la totalité des dettes contractées par des pays pauvres très endettés (PPTE) admissibles, tandis que le Fonds africain de développement (FAD) devrait le faire sous peu. À ce jour, 15 pays africains ont déjà profité de l'annulation de leur dette au FMI et au FAD. En outre, jusqu'à 24 autres pays pourraient également répondre aux critères de l'Initiative d'allègement de la dette multilatérale (IADM), une fois qu'ils auront répondu à ceux de l'Initiative en faveur des pays pauvres très endettés (Initiative PPTE). Enfin, la totalité de la dette de 30 milliards de dollars du Nigéria envers des créanciers du Club de Paris a été annulée.

Nous nous employons à mettre en oeuvre la Déclaration de Paris de mars 2005 sur l'efficacité de l'aide au développement, qui vise l'acheminement efficace et efficient des ressources vers l'Afrique et d'autres pays en développement. Dans le même élan, nous avons entamé une enquête sur la vérification de la mise en oeuvre de la Déclaration de Paris.

Prise en charge et responsabilisation mutuelles : Nous sommes convaincus de l'importance de la prise en charge et de la responsabilisation mutuelles. Les gouvernements africains ont pris des engagements très importants, y compris au regard de la paix et de la sécurité, de la bonne gouvernance et de la transparence, qui doivent également être suivis d'effet. Nous continuerons de veiller à la surveillance des progrès dans ce domaine, ainsi qu'à la poursuite d'un dialogue de haut niveau entre les donateurs et les pays africains sur ces mêmes questions, et cela, dans le cadre du Forum pour le Partenariat avec l'Afrique (FPA), étant entendu que l'Unité de soutien du FPA présentera son premier rapport d'avancement en octobre 2006.

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Efforts en cours

Depuis Gleneagles, nous avons réalisé des progrès importants. Au cours de la prochaine année, nous entendons poursuivre un certain nombre d'objectifs cruciaux, notamment :

À l'occasion du Sommet du G8 de 2007, qui se tiendra en Allemagne, nous ferons le point sur les progrès réalisés d'ici là et nous dresserons la liste des mesures à prendre pour aider au développement constructif de l'Afrique. Notre objectif demeure une Afrique démocratique, prospère et en paix. Nous continuerons d'appuyer pleinement les efforts africains déployés en ce sens.

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Annexe

Canada

Le Canada versera 450 millions de dollars canadiens entre 2006 et 2016 pour renforcer les systèmes de santé et améliorer les résultats en Afrique.

Le Canada est prêt à verser 100 millions de dollars canadiens en soutien à la réalisation d'un projet pilote dans le cadre des " Engagements préalables relatifs aux marchés ", pour la mise au point d'un vaccin contre les maladies à pneumocoques.

Le Canada versera 250 millions de dollars canadiens en 2006 au Fonds mondial de la lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme (Fonds mondial), afin de soutenir les activités de 2006-2007. Il a engagé 800 millions de dollars canadiens pour appuyer la lutte contre le VIH/sida depuis 2000. Parmi les autres initiatives canadiennes récentes, citons le versement de 160 millions de dollars canadiens à l'Alliance mondiale pour les vaccins et la vaccination (GAVI), de 62 millions à l'Initiative internationale pour un vaccin contre le sida, et de 5 millions au Programme africain pour un vaccin contre le sida. Le Canada a également pris l'engagement de verser 15 millions de dollars canadiens à l'International Partnership for Microbicides.

Le Canada versera 57 millions de dollars canadiens en contribution à l'action internationale contre la grippe aviaire et à la préparation à d'autres pandémies possibles.

En 2006, le Canada versera 45 millions de dollars canadiens à l'Initiative mondiale pour l'éradication de la poliomyélite.

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Commission européenne

Le Fonds mondial a été lancé en 2001. D'ici la fin 2006, la Commission européenne y aura versé 522 millions €, dont 90 millions pour la seule année en cours.

De 2002 à 2006, la CE aura consacré 420 millions  € aux recherches sur les trois principales maladies contagieuses - le VIH/sida, le paludisme et la tuberculose - soit quatre fois plus que pendant la période de quatre ans précédente.

Lors de la Conférence de Beijing en janvier 2006, la CE a promis de verser 100 millions € pour combattre la grippe aviaire et parer à une éventuelle pandémie humaine. Les États membres de l'Union européenne ont pour leur part annoncé une contribution de 111 millions €. De la contribution de la CE, 20 millions  € seront consacrés à des projets de recherche scientifique, le reste, soit 80 millions  €, allant à des projets d'aide au développement.

S'agissant de l'éradication de la polio, la CE a fourni 61 millions  € pour financer des activités d'immunisation supplémentaires dans les pays où il y a transmission endémique - Nigéria, Niger et Somalie. Au Nigéria, ce soutien est venu s'ajouter aux 118 millions  € déjà consacrés à l'immunisation ainsi qu'à l'éradication de la polio. Un financement additionnel de 15 millions  € est nécessaire pour soutenir les activités d'éradication en Éthiopie.

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France

Pendant la période 2006-2008, la France dépensera 1,4 milliard  € au titre d'actions multilatérales liées à la lutte contre les maladies émergentes et transmissibles.

En matière de financement novateur, la France a lancé la contribution de solidarité sur les billets d'avion, une initiative qui est entrée en vigueur le 1er juillet 2006, et à laquelle 17 pays se sont jusqu'ici déclarés prêts à adhérer. Au moins 90 pour cent de l'argent ainsi recueilli (une somme estimée à 200 millions  € par année) servira à financer une facilité internationale d'achats de médicaments-UNITAID, dont le but est d'assurer aux pays bénéficiaires un approvisionnement ininterrompu de produits pré-qualifiés à prix réduit. L'initiative UNITAID-FIAM sera lancée à la mi-septembre, pendant l'Assemblée générale des Nations Unies. La France a également contribué à la Facilité internationale pour le financement de la vaccination (IFFIm), la première émission d'obligations devant avoir lieu en 2006, pour financer l'Alliance GAVI. Avec un engagement de 2 milliards de dollars sur 20 ans, la France sera le deuxième contributeur en importance à cette initiative.

La France versera une contribution accrue au Fonds mondial (225 millions  € en 2006 et 300 millions  € en 2007), et deviendra ainsi son deuxième contributeur en importance.

Pendant la période 2006-2007, la France consacrera 290 millions  €, par le bais de son APD, à la réalisation des OMD touchant la santé, ainsi qu'au renforcement des systèmes de santé dans les pays en développement.  

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Allemagne

L'Allemagne contribue activement à la prévention et au contrôle des maladies infectieuses dans les pays en développement.

Le gouvernement allemand consacre annuellement 300 millions  € à la prévention et au contrôle du VIH/sida, du paludisme et de la tuberculose, ainsi qu'au développement des systèmes de soins de santé. L'Allemagne vient au cinquième rang mondial des donateurs bilatéraux pour ce qui concerne la lutte contre la polio, et a engagé à cet égard 39 millions  € en fonds nouveaux.

S'agissant de la lutte contre la grippe aviaire, l'Allemagne a engagé environ 40 millions  € pour mener des programmes bilatéraux en Asie et en Afrique, contribuer au développement de vaccins et faciliter la création d'un mécanisme mondial de réaction aux crises.

Avec une contribution de 800 millions €, l'Allemagne est le plus important donateur au chapitre des projets d'adduction et d'assainissement, un pilier très important de la lutte contre les maladies infectieuses.

L'Allemagne encourage aussi la recherche dans les traitements présentant un intérêt particulier pour les pays en développement.

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Italie

L'Italie a mis de l'avant un mécanisme fondé sur le marché pour stimuler la recherche et le développement dans le domaine des nouveaux vaccins contre les maladies infectieuses qui frappent plus spécialement les pays pauvres. Il s'agit du mécanisme de garanties de marché des vaccins (AMC). Avec l'Alliance GAVI et la Banque mondiale, un projet pilote a été mis sur pied à cet égard et pourra être lancé en 2006.

L'Italie participe aussi activement au financement de plusieurs initiatives multilatérales/bilatérales de lutte contre le paludisme, la polio, la tuberculose, la grippe aviaire et d'autres maladies infectieuses. Elle fournira 600 millions de dollars US à l'IFFIm sur un horizon de 20 ans, et versera 460 millions € au Fonds mondial pendant la période 2004-2007.

Ces contributions s'inscrivent dans le cadre d'une approche plus générale du soutien substantiel visant le renforcement des systèmes nationaux de soins de santé ainsi que des capacités de contrôle et de prévention dans les pays en développement.

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Japon

Le Japon a lancé en juin 2005 l'initiative " Santé et développement ", dont l'objectif est de fournir jusqu'à 5 milliards de dollars US sur cinq ans (2005-2009) pour combattre les maladies infectieuses et autres menaces à la santé dans les pays en développement. De ce montant, plus de 620 millions de dollars US ont été distribués pendant l'exercice 2005.

En juin 2005, le Japon a aussi promis de verser, ces prochaines années, la somme de 500 millions de dollars US au Fonds mondial, dont une première tranche de 130 millions a été remise en mars 2006.

Pour combattre la grippe aviaire et prévenir sa transmission pandémique chez l'humain, le Japon s'est engagé à verser 155 millions de dollars US lors de la Conférence internationale des donateurs sur la pandémie de grippe aviaire et humaine, tenue à Beijing en janvier 2006, et il a depuis honoré sa promesse en totalité.

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Russie

La Russie et la Banque mondiale ont convenu de procéder ensemble à une conversion de la dette à des fins de développement, ce qui permis de libérer 250 millions de dollars et de les canaliser vers des activités de développement hautement prioritaires en Afrique sub-saharienne. Dans certains des pays pauvres très endettés admissibles, la Banque mondiale prépare d'importants projets et programmes pour soutenir les stratégies internes de lutte contre les maladies infectieuses. La Russie joindra ses efforts à ceux de la Banque mondiale pour lutter contre le paludisme en Afrique sub-saharienne, et elle soutiendra le programme renforcé de lutte contre cette maladie lancé par la Banque mondiale en vue de résultats concrets d'ici 2010. La Russie et la Banque mondiale ont en outre convenu d'élargir leur coopération en Asie centrale afin de relever le défi des maladies infectieuses.

En 2005, la Russie a doublé sa contribution au Fonds mondial, pour la porter à 40 millions de dollars. Elle entend également rembourser au Fonds près de 270 millions de dollars US d'ici 2010, une somme qui lui avait été consentie pour le financement de projets sur son territoire.

La Russie s'est par ailleurs engagée à verser 18 millions de dollars à l'Initiative mondiale d'éradication de la polio. Elle a aussi promis près de 45 millions de dollars au titre des efforts visant à prévenir, déceler et combattre rapidement les épidémies de la grippe aviaire hautement pathogène.

La Russie se réjouit des progrès concernant les engagements relatifs au mécanisme AMC, et souhaite la réussite du projet pilote à cet égard.

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Royaume-Uni

Le Royaume-Uni est déterminé à atteindre les objectifs fixés à Gleneagles, notamment l'accès universel, avant 2010, aux médicaments contre le VIH/sida. Il s'est engagé à verser 1,5 milliard £ à cet égard entre 2005-2006 et 2007-2008, et aura versé 360 millions £ au Fonds mondial entre 2002 et 2008. Le Royaume-Uni soutient aussi les mécanismes de financement novateurs : il fournira à l'IFFIm 1,4 milliard  £ sur 20 ans pour prévenir les maladies évitables, et il a déclaré être prêt à apporter une contribution financière sur le long terme à l'initiative UNITAID-FIAM ainsi qu'au projet pilote relatif au mécanisme AMC. Le Royaume-Uni est favorable au lancement d'un AMC concernant le pneumocoque avant la fin de 2006, et estime que la possibilité d'un AMC concernant le paludisme devrait être examinée. Il finance aussi sept partenariats public-privé axés sur le développement de produits, lequel fait des recherches sur les médicaments, vaccins et microbicides pouvant contrer les maladies transmissibles. Il versera 60 millions £ entre 2006 et 2008 pour l'éradication de la polio.

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États-Unis

Les États-Unis verseront 15 milliards de dollars sur cinq ans pour soutenir les programmes de lutte contre le VIH/sida, ainsi que 90 millions de dollars au cours de l'exercice 2006 pour les programmes de lutte contre la tuberculose dans plus de 35 pays. Ils augmenteront de plus de 1,2 milliard de dollars sur cinq ans leur financement pour la prévention et le traitement du paludisme. Ils ont versé près de 25 pour cent des fonds remis à l'Initiative mondiale d'éradication de la polio, et ont promis la somme de 362 millions de dollars pour aider les pays à prévenir, déceler et combattre rapidement les épidémies de grippe aviaire hautement pathogène. Les États-Unis ont aussi versé plus de 1,5 milliard de dollars au cours des cinq dernières années pour sauver la vie des enfants de moins de cinq ans, par des programmes de vaccination et de traitement contre la pneumonie et la diarrhée. Ils ont accordé presque 1 milliard de dollars en subventions à leurs instituts de recherche, ce qui a permis à ces derniers de collaborer directement avec leurs pendants des pays en développement pour examiner, développer et tester de nouvelles approches de la prévention, du contrôle et du traitement des maladies infectieuses. Les États-Unis prennent note du travail technique accompli par la Banque mondiale et l'Alliance GAVI sur les AMC relatifs aux vaccins, et ils sont favorables à l'exécution d'autres travaux en vue du lancement réussi d'un projet pilote AMC avant la fin de l'année.

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Source: Gouvernement du Canada


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