Centre d'information sur le G8

Les sommets du G8
Sommet de Kananskis, 26-27 juin, 2002

Plan d'action pour l'Afrique du G8

Kananaskis, 27 juin 2002

  1. Nous, chefs d'État et de gouvernement de huit grandes démocraties industrialisées et représentants de l'Union européenne, qui rencontrons les dirigeants africains à Kananaskis, nous nous félicitons de l'initiative prise par les États africains en adoptant le Nouveau Partenariat pour le développement de l'Afrique (NEPAD), vision audacieuse et lucide du développement de l'Afrique. Nous acceptons l'invitation des dirigeants africains, d'abord formulée à Gênes en juillet dernier et renouvelée dans le NEPAD, à construire un nouveau partenariat entre les pays d'Afrique et les nôtres, sur la base d'un respect et d'une responsabilité mutuels. Le NEPAD offre une occasion historique de surmonter les obstacles au développement de l'Afrique. Notre Plan d'action pour l'Afrique, qui constitue la toute première réponse du G8, vise à encourager l'effort créatif qui sous-tend le NEPAD et à donner des bases solides à la coopération future.

  2. Il est impératif d'agir. Malgré son grand potentiel et ses ressources humaines, l'Afrique reste aux prises avec certains des problèmes les plus graves du monde. Les nombreuses initiatives prises pour stimuler le développement de ce continent n'ont pas réussi à améliorer durablement la vie des femmes, des hommes et des enfants qui y vivent.

  3. Ce Nouveau Partenariat pour le développement de l'Afrique offre quelque chose de différent. Il s'agit, avant tout, d'un engagement pris par les dirigeants africains envers la population africaine de consolider la démocratie et une gestion économique saine, et de promouvoir la paix, la sécurité et un développement au service de l'individu. Les dirigeants africains ont présidé en personne à sa création et à sa mise en œuvre. Ils se sont formellement engagés à se tenir mutuellement responsables de sa réalisation. Ils ont insisté sur l'importance de la bonne gouvernance et des droits de l'homme comme conditions préalables au redressement de l'Afrique. Ils soulignent que la croissance économique s'appuyant sur l'investissement et la gouvernance économique sont les moteurs de la lutte contre la pauvreté, et ils font valoir l'importance des partenariats régionaux et sous-régionaux en Afrique même.

  4. Nous nous félicitons de cet engagement. En appui aux objectifs du NEPAD, nous nous engageons à mettre en œuvre des partenariats renforcés avec les pays africains dont les résultats correspondent aux engagements pris dans le NEPAD. Nos partenaires seront choisis en fonction de résultats mesurables. Cela nous amènera à concentrer nos efforts sur les pays qui se montreront attachés politiquement et financièrement à la bonne gouvernance et à la primauté du droit, qui investiront dans leur capital humain et qui poursuivront des politiques propres à stimuler la croissance économique et à réduire la pauvreté. Nous les soutiendrons dans leur engagement en nous engageant nous-mêmes à promouvoir la paix et la sécurité en Afrique, à y renforcer les compétences et les capacités, à y encourager le commerce et les investissements directs favorables à la croissance, et à y fournir une aide publique au développement plus efficace.

  5. Ensemble, nous avons une chance sans précédent de progresser dans la réalisation de nos objectifs communs, qui sont l'éradication de l'extrême pauvreté et l'instauration d'un développement durable. Le nouveau cycle de négociations commerciales multilatérales entamé à Doha, la conférence de Monterrey sur le financement du développement, ce Sommet du G8 de Kananaskis et le Sommet mondial sur le développement durable de Johannesburg sont autant d'étapes cruciales de ce processus.

  6. Le NEPAD reconnaît que l'Afrique elle-même est responsable au premier chef de son avenir. Nous continuerons à soutenir nos partenaires africains dans les efforts qu'ils déploient pour encourager l'engagement public au NEPAD, et nous continuerons à les consulter afin de savoir comment nous pouvons le mieux les aider à cet égard. Les gouvernements du G8 entendent mobiliser la communauté internationale, réunir des ressources et des compétences, et créer une dynamique en faveur des objectifs du NEPAD. En tant que partenaires du G8, nous mettrons en œuvre des actions se renforçant mutuellement pour contribuer à l'accélération de la croissance africaine et faire reculer durablement la pauvreté. Notre Plan d'action porte sur un nombre limité de domaines prioritaires dans lesquels nous pouvons apporter une contribution positive collectivement et individuellement.

  7. Le processus africain d'examen par les pairs est un élément novateur qui pourrait se révéler décisif dans la réalisation des objectifs du NEPAD. Nous nous félicitons de l'adoption, le 11 juin, par le Comité des chefs d'État chargé de la mise en œuvre du NEPAD, de la Déclaration sur la démocratie, la gouvernance politique, économique et des entreprises et le Mécanisme africain d'examen par les pairs. Le processus d'examen par les pairs éclairera notre réflexion sur l'admissibilité à des partenariats renforcés. De notre côté, chacun de nous procédera à ses propres évaluations pour prendre les décisions relatives à ces partenariats. Tout en accordant une attention particulière aux pays avec lesquels nous formerons des partenariats renforcés, nous coopérerons avec d'autres pays qui, sans atteindre encore les normes du NEPAD, sont manifestement déterminés à les appliquer et travaillent dans cet objectif. Nous ne collaborerons pas avec des gouvernements qui ignorent les intérêts et la dignité de leur peuple.

  8. Toutefois, nous tenons, fermement et par principe, à continuer de répondre de façon universelle aux situations d'urgence humanitaire et ce, indépendamment des régimes en place. Il en va de même de notre volonté d'aborder les questions fondamentales relatives à la dignité et au développement humains. Les objectifs en matière de développement énoncés dans la Déclaration du Millénaire des Nations Unies représentent un élément important de cet engagement.

  9. En mars 2002, à Monterrey, nous avons décidé de redoubler d'efforts afin d'aider à débloquer toutes les ressources nécessaires au développement et à mieux les utiliser, y compris l'épargne nationale, le commerce et l'investissement, et l'aide publique au développement. Un lien a été clairement établi entre la bonne gouvernance, des politiques rationnelles, l'efficacité de l'aide et un développement réussi. En appui à ce solide consensus international, de nouveaux engagements importants ont été annoncés à Monterrey en matière d'aide au développement. D'ici 2006, ces nouveaux engagements se traduiront par une augmentation de l'APD de 12 milliards de dollars américains par an, au total. Chacun de nous décidera, en fonction de nos priorités et procédures respectives, de l'affectation des fonds supplémentaires que nous avons promis. En partant du principe que les pays africains prendront des engagements politiques solides, et étant donné les tendances récentes en matière d'aide, nous avons bon espoir qu'en tout la moitié ou plus de notre nouvelle aide au développement pourrait aller aux nations de l'Afrique qui sont gouvernées avec justice, qui investissent dans leur capital humain et promeuvent la liberté économique. De cette façon, nous appuierons l'objectif du NEPAD. Nous contribuerons ainsi à faire en sorte qu'aucun pays qui s'attache vraiment à lutter contre la pauvreté, à instaurer une bonne gouvernance et à engager des réformes économiques ne se voie refuser la chance de réaliser les objectifs du millénaire faute de moyens financiers.

  10. Nous réaliserons ce Plan d'action à titre individuel et collectif ainsi que par le biais des institutions internationales auxquelles nous appartenons. Nous invitons chaleureusement d'autres pays à se joindre à nous. Nous encourageons également les pays du Sud à coopérer entre eux et à collaborer avec les institutions internationales et la société civile, y compris le secteur des entreprises, en appui au NEPAD. Nous poursuivrons notre dialogue constructif avec nos partenaires africains afin de mettre efficacement en œuvre notre Plan d'action et de soutenir les objectifs du NEPAD. Nous prendrons les mesures nécessaires pour assurer la bonne mise en œuvre de notre Plan d'action et nous évaluerons les progrès accomplis à notre prochain sommet sur la base du rapport final de nos représentants personnels pour l'Afrique.

  11. Afin de démontrer notre appui en faveur de ce nouveau Partenariat, nous prenons les engagements suivants à l'égard du NEPAD :

I. Promouvoir la paix et la sécurité

Maintes fois, les conflits et l'insécurité ont sapé et anéanti les progrès réalisés en Afrique. Des familles sont déplacées et déchirées, et l'utilisation d'enfants soldats prive un grand nombre de la possibilité d'apprendre, tout en portant les germes de la pauvreté, de l'instabilité et de troubles nationaux durables. Le développement économique en pâtit énormément, car les maigres ressources disponibles, dont on aurait besoin pour lutter contre la pauvreté, sont trop souvent gaspillées dans des conflits armés coûteux et meurtriers. Nous sommes déterminés à faire de la prévention et de la résolution des conflits une priorité absolue, et nous nous engageons donc à :

1.1 Soutenir l'Afrique dans les efforts qu'elle déploie pour régler les principaux conflits armés du continent, y compris :

1.2 Fournir une assistance technique et financière afin que, d'ici 2010, les organisations régionales et infrarégionales et les pays africains puissent intervenir plus efficacement en matière de prévention et de résolution des conflits violents sur le continent, et effectuer des opérations de paix, conformément à la Charte des Nations Unies, y compris :

1.3 Appuyer les pays africains et les Nations Unies dans les efforts qu'ils déploient pour mieux réglementer les activités des marchands et des trafiquants d'armes et pour éliminer les mouvements d'armes illicites vers l'Afrique et en Afrique, y compris :

1.4 Aider l'Afrique dans les efforts qu'elle déploie pour éliminer les mines antipersonnel, notamment dans les opérations de déminage.

1.5 Collaborer entre autres avec la société civile et les gouvernements africains afin de mettre fin aux liens entre les conflits armés et l'exploitation des ressources naturelles, y compris :

1.6 Apporter un soutien plus efficace à la consolidation de la paix dans les sociétés qui sortent d'un conflit armé ou qui cherchent à éviter un conflit armé, y compris :

1.7 Faire en sorte que l'Afrique soit plus à même de protéger et d'aider les populations touchées par la guerre et faciliter la bonne application des résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU en Afrique en ce qui concerne les civils, les femmes et les enfants dans les conflits armés, y compris en prêtant assistance aux pays africains qui accueillent, aident et protègent de nombreux réfugiés.

II. Renforcer les institutions et la gouvernance

Le NEPAD affirme que « le développement ne peut se réaliser en l'absence d'une démocratie véritable, du respect des droits de l'homme, de la paix et de la bonne gouvernance  ». Nous sommes d'accord, et nous savons par expérience que des institutions fiables et une bonne gouvernance sont indispensables pour attirer des investissements privés importants ou à long terme. Le renforcement des institutions et de la gouvernance est donc à la fois urgent et primordial, et c'est pourquoi nous nous engageons à :

2.1 Appuyer les objectifs prioritaires du NEPAD en matière de gouvernance politique, y compris :

2.2 Consolider les programmes de renforcement des capacités relatifs à la gouvernance économique et à la gouvernance des entreprises en Afrique, en mettant l'accent sur les thèmes prioritaires du NEPAD que sont la mise en œuvre de stratégies macro-économiques judicieuses, le renforcement de la gestion des finances publiques et de la reddition de comptes, la protection de l'intégrité des systèmes monétaires et financiers, l'amélioration des systèmes de comptabilité et de vérification, et la définition d'un cadre efficace de gouvernance des entreprises, y compris :

2.3 Aider à organiser des examens par les pairs en Afrique, y compris :

2.4 Prêter davantage attention aux efforts déployés en Afrique pour promouvoir et protéger les droits de l'homme, et appuyer ces efforts, y compris :

2.5 Appuyer l'Afrique dans les efforts qu'elle déploie pour promouvoir l'égalité des sexes et le renforcement de l'autonomie des femmes, y compris :

2.6 Intensifier le soutien à l'adoption et à l'application de mesures efficaces destinées à combattre la corruption, la subornation et les détournements de fonds, y compris :

III. Favoriser le commerce, l'investissement, la croissance économique et le développement durable

La croissance économique est essentielle, si l'on veut réaliser l'objectif du NEPAD et mobiliser des ressources afin de faire reculer la pauvreté et progresser le développement. Un vaste effort est nécessaire pour stimuler l'activité économique dans tous les secteurs productifs, tout en prêtant une attention particulière aux coûts pour la durabilité et aux coûts sociaux ainsi qu'au rôle de moteur de la croissance économique que joue le secteur privé. À cet égard, nos partenaires africains ont souligné l'importance particulière de l'infrastructure, notamment sur le plan des partenariats d'investissement alliant secteurs public et privé, et comme composante clé de l'intégration régionale et du développement. Pour atteindre des taux de croissance suffisants, l'Afrique doit avoir davantage accès aux marchés. Les négociations commerciales multilatérales de l'Organisation mondiale du commerce (OMC) lancées à Doha, où les intérêts et les besoins des pays en développement occupent une place essentielle, aideront à créer un cadre pour l'intégration des pays africains dans le système commercial international et l'économie mondiale, d'où de nouvelles possibilités pour une croissance fondée sur le commerce. Nous sommes attachés au programme de développement de Doha et à la totale mise en œuvre du programme de travail de l'OMC, tout comme nous sommes résolus à accroître l'assistance technique sur le plan commercial afin d'aider les pays africains à participer véritablement à ces négociations. Sachant cela, nous nous engageons à :

3.1 Aider l'Afrique à attirer des investissements, africains et étrangers, et à mettre en œuvre des politiques propices à la croissance économique, y compris :

3.2 Faciliter le renforcement des capacités et le transfert d'expertise pour la réalisation de projets d'infrastructure, en prêtant une attention particulière aux initiatives régionales.

3.3 Faciliter l'accès aux marchés pour les produits africains, y compris :

3.4 Augmenter le financement et améliorer la qualité de l'assistance technique commerciale et de l'aide au renforcement des capacités en Afrique, y compris :

3.5 Appuyer l'Afrique dans les efforts qu'elle déploie pour faire avancer l'intégration économique régionale et pour développer le commerce intra-africain, y compris :

3.6 Rendre l'aide publique au développement (APD) plus efficace et renforcer les engagements à cet égard dans le cas des pays avec lesquels nous aurons des partenariats renforcés, y compris :

IV. Alléger les dettes

4.1 Nous entendons, par le biais de l'Initiative en faveur des pays pauvres très endettés (PPTE), aider les pays à réduire la pauvreté en leur permettant de ramener par ce processus leur endettement à un niveau soutenable. L'Initiative PPTE réduira de 19 milliards de dollars américains (valeur nette actuelle) la dette de quelque 22 pays africains qui suivent des politiques économiques judicieuses et pratiquent une bonne gouvernance. Conjugué aux mesures d'allégement de la dette classiques et aux remises de dette bilatérales, cela représente une réduction de quelque 30 milliards de dollars américains - les deux tiers environ de l'endettement total de ces pays -, qui permettra de consacrer plus de ressources à l'éducation, à la santé et à d'autres fins sociales et productives.

4.2 À lui seul, l'allégement de la dette, aussi généreux soit-il, ne peut garantir le maintien de la viabilité de la dette à long terme. Des politiques efficaces, la bonne gouvernance, de nouveaux emprunts prudents et une saine gestion de la dette par les PPTE, de même que le financement responsable pratiqué par les créanciers, représentent des éléments nécessaires pour garantir l'acceptabilité de la dette. Nous nous engageons à veiller à ce que le manque à gagner du Fonds fiduciaire des pays pauvres très endettés soit intégralement financé. De plus, nous demeurons prêts à fournir, au besoin, un allégement de la dette supplémentaire – ce que l'on appelle les « suppléments d'aide  » – au cas par cas aux pays dont la situation économique a été marquée par un changement fondamental en raison de chocs exogènes exceptionnels. Dans ce contexte, ces pays doivent continuer de faire montre de leur engagement envers la réduction de la pauvreté, la saine gestion financière et la bonne gouvernance. Nous fournirons notre part du manque à gagner de l'Initiative PPTE, en étant conscients que celui-ci pourrait s'élever à plus de 1 milliard $US. Nous engagerons les autres pays créditeurs à nous imiter. Dès que les pays seront parvenus à redresser leur situation, nous nous attendons à ce qu'ils n'aient plus besoin de l'aide prévue par l'Initiative en faveur des PPTE. Nous sommes favorables à une utilisation accrue des subventions pour aider les pays les plus pauvres et les plus vulnérables dans la treizième reconstitution des ressources de l'IDA et espérons que cette mesure sera adoptée rapidement.

V. Accroître les connaissances : améliorer et promouvoir l'éducation et répandre l'utilisation du numérique

Il est essentiel, pour le développement économique et social de l'Afrique, d'investir dans l'éducation et de donner aux Africains plus de possibilités de perfectionnement personnel et collectif. C'est par l'éducation également que l'on se rapprochera d'autres objectifs importants, comme l'égalité complète des sexes pour les femmes et les filles. Toutefois, la plupart des pays africains n'ont guère progressé vers la réalisation des objectifs de l'Éducation pour tous (EPT) arrêtés à Dakar. De plus, on n'exploite pas encore le potentiel des technologies de l'information et des communications (TIC) pour aider l'Afrique à tirer parti des possibilités du numérique. Le NEPAD fait des TIC un objectif prioritaire pour le développement économique et humain de l'Afrique. Dans cette optique, nous nous engageons à :

5.1 Soutenir les pays africains dans les efforts qu'ils déploient pour améliorer la qualité de l'éducation à tous les niveaux, y compris :

5.2 Appuyer les efforts visant à garantir aux femmes et aux filles l'égalité d'accès à l'éducation, y compris :

5.3 Collaborer avec des partenaires africains pour accroître l'aide à la recherche et les capacités de l'enseignement supérieur en Afrique, dans les pays avec lesquels nous avons des partenariats renforcés, y compris :

5.4 Aider l'Afrique à utiliser les TIC pour créer des possibilités dans le domaine des nouvelles technologies, y compris :

5.5 Aider l'Afrique à mieux utiliser les TIC au service du développement économique, politique et social, y compris :

VI. Améliorer la santé et lutter contre le VIH/sida

La persistance de maladies telles que le paludisme et la tuberculose continue de freiner sérieusement le développement de l'Afrique. À ce fardeau s'ajoute le terrible coût personnel et collectif du sida, dont les conséquences risquent de saper tous les efforts déployés en faveur du développement de ce continent. Il en résulte aussi une forte baisse de l'espérance de vie en Afrique et un nouveau fardeau important pour les économies et les systèmes de santé africains. Des efforts importants sont nécessaires pour lutter contre les problèmes de santé auxquels l'Afrique est confrontée. Il faut notamment redoubler d'efforts sur le plan de la vaccination contre la poliomyélite et les autres maladies évitables. Par conséquent, reconnaissant que le VIH/sida touche tous les aspects du développement futur de l'Afrique et que, par conséquent, il convient d'en tenir compte dans tous les aspects de notre aide à celle-ci, nous nous engageons donc à :

6.1 Aider l'Afrique à combattre les effets du VIH/sida, y compris :

6.2 Soutenir l'Afrique dans les efforts qu'elle déploie pour mettre en place des systèmes de santé durables afin de mener à bien des interventions thérapeutiques efficaces, y compris :

6.3 Accélérer l'élimination et la réduction en Afrique de la poliomyélite, de l'onchocercose et des autres maladies ou carences sur le plan de la santé, y compris :

6.4 Appuyer la recherche médicale sur des maladies courantes en Afrique, afin d'aider à combler le fossé qui existe dans la recherche médicale, y compris en élargissant les réseaux de recherche médicale afin qu'ils mettent l'accent sur les problèmes de santé africains et en utilisant davantage les chercheurs basés en Afrique.

VII. Augmenter la productivité agricole

Dans son immense majorité, la population africaine est rurale. L'agriculture est donc la principale préoccupation économique de la plupart des Africains. Elle joue un rôle essentiel non seulement dans la qualité de vie de la plupart d'entre eux, mais aussi dans l'économie nationale de presque tous les États africains. Au cœur des stratégies de croissance économique de ces pays, il est prévu d'augmenter la production agricole, d'en accroître l'efficacité et de la diversifier. En appui aux initiatives agricoles du NEPAD pour la croissance et le développement durable, nous nous engageons à :

7.1 Faire du soutien de l'agriculture africaine une plus grande priorité internationale, conformément au cadre de référence et aux priorités du NEPAD, y compris :

7.2 Collaborer avec les pays africains afin de réduire la pauvreté grâce à une plus grande productivité et à une plus forte compétitivité durable, y compris :

7.3 Nous efforcer d'accroître la sécurité alimentaire en Afrique, y compris :

VIII. Améliorer la gestion des ressources en eau

L'eau est essentielle à la vie. Elle est importante à divers égards, qu'il s'agisse de l'eau potable, de l'eau nécessaire à l'hygiène ou de l'eau indispensable à la sécurité alimentaire et à l'agriculture, à l'activité économique ou encore à la protection du milieu naturel. Nous connaissons l'importance d'une bonne gestion des ressources en eau. Nous savons aussi que la gestion de l'eau est parfois au centre des menaces qui pèsent sur la paix et la sécurité régionales. Nous apprécions également l'importance d'une bonne gestion de l'eau dans le développement et la croissance économique durables, et nous nous engageons donc à :

8. Appuyer l'Afrique dans les efforts qu'elle déploie pour améliorer la gestion et l'exploitation des ressources en eau, y compris :




Source: Gouvernement du Canada



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