Samedi 29 JUIN 1996
Pour la première fois s'est tenue, à l'issue du Sommet de Lyon le 29 juin 1996, une rencontre entre les dirigeants des pays les plus industrialisés et les plus hauts responsables de l'Organisation des Nations Unies, du Fonds Monétaire International, de la Banque Mondiale et de l'Organisation Mondiale du Commerce.
Cette rencontre a permis de préciser les modalités de mise en oeuvre du nouveau partenariat pour le développement proposé par les Chefs d'Etat et de gouvernement, dans leur communiqué du 28 juin.
Déterminés à assurer des flux substantiels d'aide et à fournir le soutien nécessaire aux actions multilatérales en faveur du développement, les Chefs d'Etat et de gouvernement ont vivement encouragé les dirigeants des organisations internationales à poursuivre avec résolution leurs efforts de réforme et de rationalisation. Ils les ont encouragés à se concentrer davantage sur leurs domaines d'excellence et à renforcer leur coordination. Ils les ont aussi engagé à mieux coordonner leurs efforts dans les pays où il est nécessaire d'apporter rapidement une aide d'urgence après un conflit et pour consolider la paix. A cet égard, ils ont évoqué la reconstruction de la Bosnie.
Le nouveau partenariat part du principe que les pays en développement ont la responsabilité de déterminer et de conduire des politiques permettant la réduction de la pauvreté et un développement durable, créateur d'emplois, socialement équitable et respectueux de l'environnement. Il est fondé sur la conviction que la démocratie, la promotion des droits de l'Homme, une gestion transparente et efficace des affaires publiques sont les alliées du développement.
Tous les participants à la rencontre se sont déclarés convaincus de la nécessité de concentrer les dons et les financements concessionnels en priorité sur les pays les plus pauvres, pour leur permettre de mettre en oeuvre ces politiques et de bénéficier ainsi de la mondialisation des flux financiers et commerciaux. L'aide publique doit notamment être dirigée vers l'éducation, la santé, les infrastructures de base et la construction de l'Etat de droit.
Ils ont décidé d'accorder une attention particulière à l'Afrique sub-saharienne. Une stratégie à moyen terme sera élaborée pour ce continent, en prenant comme point de départ l'initiative lancée le 15 mars par le Secrétaire Général des Nations Unies.
Fondé sur la solidarité et un partage efficace des responsabilités entre tous les acteurs du développement, le nouveau partenariat doit contribuer au développement durable et à la réussite de la mondialisation au bénéfice de tous.
Source: Service de Documentation de l'Institut d'Etudes Politiques de Lyon(I.E.P). © Institut d'Etudes Politiques de Lyon. 1996
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