Nous exprimons notre profonde préoccupation devant l'instabilité croissante au Proche-Orient.
La violence que connaissent les territoires occupés montre clairement que le statu quo ne saurait être maintenu. Il est essentiel de parvenir rapidement à un règlement négocié du conflit arabo-israélien, qui en est la cause profonde. Nous nous déclarons en faveur de la convocation d'une conférence internationale adéquatement structurée, qui offre le cadre approprié pour la tenue des négociations nécessaires entre les parties directement concernées. Dans cette perspective, nous saluons les efforts en cours pour parvenir à un règlement, particulièrement l'initiative menée par M. Shultz depuis le mois de février. Nous demandons instamment aux parties de coopérer pleinement à la recherche d'une solution.
Nous avons poursuivi nos consultations sur la guerre qui dure entre l'Irak et l'Iran et qui reste pour nous une source de vives préoccupations. Nous réaffirmons notre soutien de la Résolution 598 du Conseil de Sécurité, qui a été adoptée à l'unanimité, nous exprimons nos chaleureux remerciements au Secrétaire Général pour ses efforts en vue d'obtenir un règlement sur cette base et nous rappelons notre ferme détermination d'assurer la mise en oeuvre de cette résolution obligatoire en adoptant une résolution complémentaire. Nous condamnons l'emploi d'armes chimiques par l'une ou l'autre partie, déplorons la prolifération des missiles balistiques dans la région et renouvelons notre engagement à faire respecter le principe de la liberté de navigation dans le Golfe.
Afrique du Sud
Nous proclamons l'aversion que nous inspire l'apartheid, qui doit faire place, par un processus de négociations nationales véritables, à une démocratie non raciale.
Nous avons discuté de trois questions qui nous semblaient particulièrement urgentes :
2 L'adoption d'une législation conçue de façon à priver de l'aide étrangère les organisations anti-apartheid. La mise en oeuvre d'une telle législation pèserait lourdement sur les relations que chacun de nos pays entretient avec l'Afrique du Sud;
3) Nous appuyons fermement les négociations actuelles menées en vue d'opérer une réconciliation nationale en Angola et de régler le conflit Angola-Namibie, ainsi que la mise en oeuvre dans les meilleurs délais de la Résolution 435 du Conseil de Sécurité.
Comme le récent message du prince Sihanouk nous l'a rappelé, le conflit qui se poursuit au Cambodge et les souffrances du peuple cambodgien sont sources de profondes préoccupations. Nous nous joignons à la vaste majorité des nations du monde pour demander le retrait prochain de toutes les troupes vietnamiennes. Nous appuyons un règlement politique du problème cambodgien, qui sera gagé d'autodétermination pour les cambodgiens et permettra la restauration d'un Cambodge libre et indépendant.
* Ce document constitue un résumé agréé des discussions tenues sur le Moyen-Orient, l'Afrique du Sud et le Cambodge.
Source: Service de Documentation de l'Institut d'Etudes Politiques de Lyon (I.E.P); France, Ministère des Affaires Etrangères © Institut d'Etudes Politiques de Lyon. 1996
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